Quantification
Comment investir l’architecture, l’espace d’un bâtiment ou d’une ville? Quelle forme y ajouter? à quelle échelle et dans quelle lumière? Ce sont les questions qui m’accompagnent. Pour tenter d’y répondre, je sculpte des formes éphémères, en utilisant des matériaux et des tissus souples, inspirés par l’histoire de la draperie et de la sculpture non figurative, ainsi que la recherche de chronophotographes du XIXe siècle comme Etienne-Jules Marey. Ces drapés en mouvement, ma matière première, sont aussi des morceaux d’espace-temps, leur existence éphémère contraste et dialogue avec le temps des structures architecturales.
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Machine.
Noisy-le-grand. Ludovic Maillard, Parking avenue montaigne, à Noisy-le-Grand. "Un lieu de bonheur, c’est une architecture déserte, géante et si possible en béton. Comme ce parking que j’ai découvert alors que j’étais en commande à Noisy-le-Grand, par la fenêtre des bureaux que je photographiai : deux gigantesques spirales de béton blanc, une masse organique de courbes et de plans, au coeur de la “ville nouvelle ” des années 70 et tout prêt des grands immeubles de Ricardo Bofill. J’y ai pris, lors d’une longue ballade silencieuse, sans voiture, cette image, qui évoque pour moi le coeur d’une machine ou d’une cellule, un broyeur, ou peut être deux molécules d’ADN qui s’apparient, pour faire naitre un peu plus de béton."
Noisy-le-grand. Ludovic Maillard, Parking avenue montaigne, à Noisy-le-Grand. "Un lieu de bonheur, c’est une architecture déserte, géante et si possible en béton. Comme ce parking que j’ai découvert alors que j’étais en commande à Noisy-le-Grand, par la fenêtre des bureaux que je photographiai : deux gigantesques spirales de béton blanc, une masse organique de courbes et de plans, au coeur de la “ville nouvelle ” des années 70 et tout prêt des grands immeubles de Ricardo Bofill. J’y ai pris, lors d’une longue ballade silencieuse, sans voiture, cette image, qui évoque pour moi le coeur d’une machine ou d’une cellule, un broyeur, ou peut être deux molécules d’ADN qui s’apparient, pour faire naitre un peu plus de béton."